Samuel Gonin Besançon s’est suicidé par pendaison le 10 juillet suite à la disparition de Lina, 15 ans. Il était le suspect du meurtre.

Décès de Samuel Gonin Besançon : Samuel Gonin, le principal suspect, s’est suicidé le 10 juillet à Besançon. Il a agressé deux femmes un mois avant la disparition de Lina. Il est plus que jamais le principal suspect. Le 10 juillet, Samuel Gonin, 43 ans, de Besançon (Doubs), se suicide par pendaison.

Cela survient après que les enquêteurs ont récemment saisi un véhicule volé qu’il aurait conduit et qui contenait l’ADN de la jeune Lina. Si les gendarmes l’ont pris pour cible, c’est probablement en raison de son parcours judiciaire. Et qu’en est-il de leur temporalité ? Selon l’Est Républicain, il s’en serait pris coup sur coup à deux femmes le 25 août 2023, soit un mois avant la disparition de Lina. D’abord, il a volé son sac à une nonagénaire de l’avenue de la Rotonde à Besançon. Un fémur brisé figurait parmi les blessures subies par la dame âgée.

Peu de temps après, Samuel Gonin a menacé avec un couteau une caissière du supermarché Vival de la rue des Cras. Selon nos confrères, il l’aurait prévenu : “Arrêtez ou je vous écrase”. Son procès devait avoir lieu le 22 juillet. Son suicide a mis fin à la procédure et entraîné l’annulation du procès. A noter que le quadragénaire instable a été admis à plusieurs reprises en établissement psychiatrique.

Lina était censée prendre un train pour voir son partenaire Tao le 23 septembre, mais elle a disparu sans laisser de trace lors du trajet de trois kilomètres jusqu’à la gare. Le téléphone de l’adolescente a perdu le signal peu après 11 h 20 et elle n’a plus été vue ni entendue depuis.

      The Suspect

Sa disparition a donné lieu à des recherches massives, la police française ayant déployé des chiens, des drones et des bénévoles. Il a été révélé plus tôt cette semaine que les autorités avaient détecté son ADN dans une voiture retrouvée dans les jours qui ont suivi sa disparition. Cette découverte a été décrite comme une « avancée majeure » dans l’enquête, la police pensant désormais pouvoir retrouver la jeune fille.

Les autorités cherchent maintenant à savoir pourquoi elle se trouvait dans l’automobile. Le petit ami de Lina, Tao, a d’abord signalé sa disparition après qu’elle ne soit pas arrivée à la gare de Strasbourg et n’ait pas répondu à son téléphone. La police a examiné les images de vidéosurveillance de la gare le jour de sa disparition et n’a découvert aucune preuve que l’adolescente montait dans un train.

Le parquet français avait révélé plus tôt que deux témoins l’avaient aperçue entre 11 h 15 et 11 h 30, alors qu’elle se dirigeait vers le commissariat. Les autorités ont concentré leurs recherches sur la zone montagneuse et boisée située entre son domicile de Champenay et la gare de Saint-Blaise-la-Roche. Bientôt, une armée massive de 400 personnes était à la recherche de Lina, accompagnée de policiers, de volontaires, de chiens, de drones et d’un hélicoptère équipé d’une caméra thermique.

Les détectives enquêtent sur des pistes depuis un an, mais son téléphone n’a pas encore été appelé et aucune de ses cartes bancaires n’a été signalée pour le paiement. Ils sont toujours ouverts à recevoir de nouvelles informations du public et n’excluent aucun motif ni aucune situation.

La nécrologie et les arrangements funéraires de Samuel Gonin seront publiés par la famille.